4 septembre 2011
Premiers mots depuis le Congo
Premiers maux ?
Je découvre un peuple accueillant, souriant & je me sens bien, si bien.
Peut-être d'abord le fait d'être enfin libérée de ma mère chez qui j'ai dû retourner vivre en attendant le grand voyage : mon père aussi habite là mais, le "chez ma mère" dit tout.
Un enfer, j'ai crû qu'il finirait par y avoir homicide... & je n'aurais pas forcément été l'assassin, mini moi ayant aussi beaucoup souffert de vivre là.
Je me sens incroyablement bien, au calme, dans une lenteur, une douceur qui me font du bien.
Il y a tant à découvrir et comprendre. Mais, tristement, on comprend vite l'injustice et le goût pour l'argent de ceux qui ont le pouvoir. Ils ne rêvent pas de sauver l'Afrique, juste de sauver leur peau et s'en mettre le plus possible dans les poches.
Banal constat.
ENFIN, je redécouvre le plaisir d'avoir le temps de lire et pleurer quand c'est fini.
Niccolo Ammaniti est MON auteur du moment. Je viens de finir "ti prendo e ti porto via". Je ne connais pas le titre en français. Et je me sens comme Pietro, qui a dû s'échapper de sa famille pour ne pas devenir comme elle. J'en ai pleuré.
Ici on trouve l'essentiel & c'est bien suffisant. J'espère que j'y trouverai un peu de moi-même.
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