Once upon a time
Le soleil disparaît derrière les arbres, puis les bâtiments, et après, je ne sais pas ce qu'il devient.
Il apparaît le lendemain matin, je ne sais d'où il vient.
Et je me suis rendue compte combien cela créait un vide dans mes yeux.
"Once" de John Carney. Film irlandais filmé en deux semaines. De quoi pardonner certains cadrages et certaines lourdeurs.
Un peu niais à mon sens. Pardon Wilyrah.
Je mens un peu car je l'ai beaucoup défendu auprès de mon compagnon de visionnage. Par esprit de contradiction sans doute.
Bataille de polochons pour savoir comment cela terminerait. J'ai gagné. Sans doute parce que je sais combien les amitiés peuvent être fortes peu importe les sexes engagés. Alors que d'autres n'imaginent pas d'affection sans sexe. Ou de sexe sans engagement sentimental.
Je mens car j'ai été émue et touchée.
Je mens car je ne sais faire que cela. Parce que la vérité des sentiments fait parfois trop mal. Ou est trop difficile à résumer en une seule phrase. Parce qu'on se juge par rapport à des normes au lieu de se laisser aller sans être trop cruel envers soi. Heureusement que je grandis par rapport à tout cela et que je commence à accepter qui je suis et à assumer ce que je fais.
Qui sait ce que Marketa Irglova répond à Glen Hansard quand il lui demande si elle aime son mari ?
Une tartaruga, comprenez tortue, m'a émue ce matin dans le petit jardin à l'arrière de notre immeuble. Una tartarugga milanese. Il m'en faut peu, je sais. Mais les tortues et les hérissons, c'est toute mon enfance. Enfance que j'aimerais effacer et recommencer mais ce n'est pas possible.
"Trentatrè anni" aujourd'hui. De quoi m'entraîner au "r" italien.
De l'art de passer du coq à l'âne... Un grand bazar pour un petit retour ici.